L'Internet Society France publie une infographie de synthèse sur le thème de la protection de la vie privée à partir des résultats de son enquête mondiale « Global Internet User Survey »*. Ce travail a été réalisé par l’Internet Society en collaboration avec Frédéric Donck, directeur du bureau Europe et Matthieu Camus, Secrétaire Général de l’Internet Society France.

On note qu'une majorité des internautes français se sent démunie en termes de protection de leur vie privée sur Internet et qu’ils s'interrogent sur l'utilisation de leurs données personnelles en ligne.

Seulement 7% des répondants déclarent toujours lire les conditions d'utilisation et de confidentialité. Parmi ceux lisant parfois ces conditions, seulement 12% déclarent complètement les comprendre. Plus de 90% des répondants ne font pas systématiquement attention aux règles de confidentialité.

Devant ce constat alarmant, Gérard Dantec, Président de l'Internet Society France, rappelle que "valider des conditions générales en ligne revient à conclure un contrat entre deux parties. Ce contrat n'a de sens que si les deux parties en comprennent les enjeux et les engagements."

Nicolas Chagny, Vice-Président de l'Internet Society France et Président de la commission juridique, précise que "l'Internet Society a notamment pour mission la sensibilisation du public et des opérateurs pour assurer une meilleure protection de la vie privée et une meilleure information des utilisateurs. Nous avons décidé de lancer un groupe de travail sur le sujet des conditions générales pour proposer aux éditeurs de sites web et mobiles un référentiel de bonnes pratiques en la matière, accompagné de pictogrammes standardisés, garantissant une lisibilité accrue pour les utilisateurs finaux."

 

Contacts presse

Gérard Dantec - gerard.dantec@isoc.fr - +33 6 34 44 42 57
Nicolas Chagny - nicolas.chagny@isoc.fr - +33 6 74 97 82 23

A propos de l'Internet Society France

L'Internet Society (ISOC) est une organisation fondée en 1992 pour assurer le développement, l'évolution et l'utilisation de l'Internet pour le bénéfice des individus, à travers le monde. Elle est l'organisation d'accueil pour les groupes techniques chargés de l'infrastructure des standards de l'Internet, notamment l'Internet Engineering Task Force (IETF) concepteur du nouveau protocole d’adressage sur internet (IPv6) qui ouvre d’immenses perspectives d’innovations.
L’Internet Society est également un des principaux financeurs du W3C, organisme de normalisation en charge des spécifications de nombreux formats comme le HTML essentiel à la présentation des pages web.A ce jour, l'Internet Society Monde accueille près de 65 000 membres répartis dans 90 Chapitres à travers le Monde. Le chapitre français de l'Internet Society (Isoc France) avec près de 500 membres, est historiquement le plus ancien représentant en France des utilisateurs et regroupe en son sein des professionnels du numérique, des experts, des universitaires, associations et entreprises
De plus le chapitre français a cette grande chance de rassembler au delà des frontières de l'hexagone, des membres des pays francophones ou des français de l'étranger mais aussi des indiens ou des kenyans, non francophones mais désireux de participer à nos travaux tels que le référentiel Green it ou les opérations de sensibilisation en milieu scolaire et professionnel.
L’Internet Society France s'exprime et agit sur l'ensemble des problématiques du réseau : usages, éducation, législation, données personnelles, déploiement des infrastructures, gestion des ressources, gouvernance.

* Précision sur l'enquête
La Global Internet User Survey (GIUS) est une étude globale développée par Internet Society visant à fournir des informations pertinentes et fiables sur les questions liées au futur de l’Internet. En Juillet et Août 2012, le GIUS a mené une étude en ligne auprès des 10 000 internautes de 20 pays. Cette étude commanditée par Internet Society a été mise en œuvre par Redshift Research.
Durant une campagne de sondage en 2012 sur 20 pays et plus de 10,000 participants, 510 participants français ont répondu.

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